Requiem for a Dream
Il faut avouer que même le titre est frappant… le principal but de ce film n’étant pas de faire passer un beau moment de cinéma. C’est un film qui nous parle de problèmes que traversent la société, à voir plutôt comme un reportage que comme une fiction.
Et contrairement aux apparences, il ne vise pas que les jeunes. Car même certains personnages adultes du film semblent se perdre dans des illusions, et vont même jusqu’à risquer leur vie pour oublier la réalité. Bien sûr, la partie concernant les jeunes et plus frappantes que le reste, car on nous y parle directement de la drogue.
Or, l’autre partie nous fait comprendre que n’importe quoi peut devenir une drogue, y compris la télévision.
Le film est donc adressé finalement à tous publics.
Venons-en au film. Comme je le disais, on ne passe pas vraiment un agréable moment en regardant ce film qui interpelle. Il inscite surtout à la réaction face à la drogue (au sens large du terme) et à la réflexion. (Je dois dire qu’il y parvient. Je ne connais pas le monde de la drogue, je n’ai jamais eu envie de le connaître, et c’est encore moins le cas après avoir vu ce film…)
Bref, le film est bien mené et ne laisse pas indifférent. Les acteurs semblent faire de leur mieux, et ce n’est pas si mal. On ne s’ennuie pas car le film ne lâche à aucun moment la pression, que ce soit pour la drogue des ados ou de la mère. Un film poignant pas facile à regarder, mais dont on peut espérer qu’il atteigne son objectif: dégoûter les gens (pas seulement les jeunes) de toutes formes de drogues possibles, que ce soit les joints ou les illusions médiatiques (les deux cas ayant un effet plus que dangereux).